La société SOY PV, lancée en 2021 à l’université de Paris Saclay, ambitionne de produire en France des cellules photovoltaïques CIGS à bas coût grâce à une méthode d’électro-dépôt. La ligne pilote de production devrait être en service d’ici fin 2023, avec une capacité envisagée entre 10 et 30 MW en 2030. Le projet est porté par Daniel Lincot, également interviewé par pv magazine.
SOY PV a été créée par Jean-Michel Lourtioz et Daniel Lincot avec l’objectif de compléter la chaîne de valeur CIGS en France. Les cellules produites seront destinées à des modules CIGS flexibles pouvant être intégrés dans des solutions solaires innovantes ou sur les marchés existants.
La société opte pour les cellules CIGS pour se distinguer face aux concurrents internationaux, notamment chinois et américains. L’usine pilote utilise une technologie de revêtement simple pour produire du CIGS à bas coût. Les cellules produites peuvent ensuite être appliquées sur des feuilles flexibles.
Daniel Lincot voit un potentiel d’innovation dans le tandem CIGS-pérovskite et estime qu’il pourrait atteindre une efficacité de 30% à terme. Le projet a attiré des investisseurs privés et a reçu le soutien de la BPI dans le cadre d’une bourse French Tech.